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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 20:14

près de l'étang de Trivaux à Meudon. Non, pas un tête à tête pour fêter nos noces de rose (c'était il y a une semaine dans un Italien près de chez nous) mais un dîner aux chandelles à 32 dans une ancienne guinguette au milieu des bois. 

g IMG 0886Cette surprise avait été organisée pour remercier les chefs scouts de leur investissement. A cette occasion, nous avons offert à certains d'entre eux qui avaient été louveteaux dans la meute, puis éclaireurs dans la troupe, ainés puis chefs un album photo témoin de leur passage chez les scouts. Apéritif, marche dans les bois à la nuit tombée avec nos lampes frontales ou lampes torche, pour découvrir ce "Rendez-vous des Pêcheurs" à l'ambiance désuète. La soirée s'est terminée dans une salle de montage où nous avons projeté les quatre albums photos que j'ai confectionnés en un temps record. 

La réalisation de ces livres photos m'a permis de mieux comprendre toute la continuité des traditions inculquées aux plus jeunes qu'ils reprendront un jour à leur tour et transmettront à d'autres enfants. Une tribu avec son folklore, ses rites, ses jeux qui offrent  une progression personnelle dans le respect des autres.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 08:34

Je ne résiste pas à vous faire part de ce dernier extrait du livre Les Pays  (voir article précédent) C'est le père qui parle.

"les boulangers ... il aurait bien parlé avec eux, du travail, et de la peine que c'était, tous les jours de l'année, et à Noël et le dimanche, il les aurait complimentés d'avoir une aussi belle affaire, mais à Paris ça ne se faisait pas, personne ne faisait ça, de se parler sans se connaître pour se dire des choses qui étaient dans l'air et vous passaient à travers.

Dans le métro parfois, il ne se retenait plus, quand on s'asseyait enfin, en rentrant, recru de cette fatigue qui ne ressemblait pas à celle de la ferme. Il sentait le regard de sa fille quand il prenait langue avec la personne posée à côté de lui, ou en face ; pour commencer, il jetait deux ou trois paroles, presque rien, pour voir, tâter le terrain, des banalités sur le temps, le monde qu'il y avait dans ce métro, plus de personnes dans ce wagon que dans toute la commune où il vivait, à mille mètres d'altitude, dans le massif Central, ..."

P1100339

  Le 19 Août 2010, à la ferme d'un ancien voisin, tous ou presque dans la remorque.  

Il est vrai que lorsque c'est le salon de l'agriculture à Paris, si on prend la ligne 12 non loin de la porte de Versailles, on reconnait tout de suite ces mines rouges et burinées, bien loin de celles des parisiens, blanches ou poudrées qui n'ouvrent pas la bouche et ne daignent pas regarder l'autre. En fait ce sont deux mondes qui n'ont pas les mêmes codes.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 21:44

Ah si je pouvais conserver le bénéfice des vacances longtemps, très longtemps ... Ce soir j'ai réussi à les faire réciter dans la bonne humeur. Juste vérifier. Chacun dans sa chambre, quel luxe mais aussi quelle nécessité à cet âge là.

 

Aujourd'hui pas de perte d'énergie et de temps dans les transports. J'ai travaillé depuis la maison. Merci le télétravail. Faut de la discipline mais je suis plutôt une acharnée une fois installée. 

 

Côté enfants, je ne dois pas me mettre la barre trop haut. Juste ne pas communiquer mon impatience. Et garder du temps rien que pour moi. Demain j'entrevois avec soulagement une matinée pour me recharger.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 06:11

Ca y est, les vacances s'achèvent. Ce matin je reprends les transports en commun, retrouve les collègues et une pile de mails m'attend.

 

A l'image du livre " Les mots de ma vie" de Bernard Pivot, je vais entamer ici une série sur les mots de cet été. Ce livre m'a accompagné cet été sur la plage, sur le rebord de la piscine et même dans la voiture lors de la traversée Bretagne-Auvergne. J'en ai lu quelques passages amusants aux enfants. Le plus jeune féru de lectures veut même le lire.


Ete-2011-1508.JPG

Apchon, le 14 Août 2011. Chacun son objet fétiche de l'été : l'un son livre, l'autre son téléphone.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 20:05

Cet été, dans notre librairie favorite à Figeac, j'ai déniché ce livre : "les 1001 mots de l'Aveyron" de Daniel Crozes. C'est une espèce de dictionnaire de mots parlés en Aveyron, ni du francais ni de l'occitan. Comme j'ai vécu 20 ans non loin de là-bas, je reconnais de nombreux mots que mes grand-mères, mes parents et moi employions.

 

1001 mots

 

Adissiàs : quand j'allais chez ma grand-mère maternelle, lorsqu'on se quittait nous ne disions pas aurevoir en patois mais elle nous disait ce mot que je trouvais bizarre : Adissiàs.

"Ce mot était employé dans le sens "soyez à Dieu", au XVIIIème siècle par Racine dans les lettres qu'il écrivait  depuis Uzes dans le Gard à son ami de la Fontaine."


Aller à la ville : se rendre dans la ville, le chef de canton le plus proche.

 

Aller signer un mort : se rendre au domicile d'un défunt pour se recueillir devant sa dépouille, l'asperger d'éau bénite en se signant et présenter ses condoléances à sa famille.

 

Appailler : renouveler la litière des bêtes dans une étable, répandre de la paille avec une fourche.

 

Faire bistailles : visiter une maison, une ferme et les biens d'une demeure dans laquelle on est convié à manger.

 

Se faire payer la soupe : se faire inviter

 

Ratoune : dent de lait


Récater : ranger


Roundiner : rouspéter, être bougon


Tchaper : tcatcher, rapporter des nouvelles et parfois des racontars

 

Tuster : chauffer, taper fort. (il a fait 35° à l'ombre, cet après-midi. Ca tuste !)

 

Je m'arrête là. J'ai beaucoup parcouru cet ouvrage à la rentrée lors des mes trajets pour aller au bureau (petits temps courts où je ne cesse de changer de moyen de locomotion, pas très propice à la lecture d'un grand roman)

En tout cas, cette langue évolue avec les nouvelles générations, des mots disparaissent et d'autres naissent. Cela reste un réel patrimoine et je trouve ce travail de recensement utile.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 19:45

J'ai commencé à réfléchir aux rideaux de la chambre du plus jeune : le mur étant bleu gris, j'ai choisi ces tonalités.

rideaux chbre 2


Et pour l'aîné, avec le mur turquoise, j'ai pris des rayures turquoise et un autre ton plus facile à marier.

rideaux chambe 3 

Reste notre chambre. Il faut prendre le temps de réfléchir. Pour l'instant nous y avons juste installé des voilages.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:39

Ca y est, le mois de Septembre et toutes ses contraintes est largement passé. Déjà Octobre et dans une semaine les enfant sont en vacances.

En ce moment, santé oblige, j'ai un hygiène de vie qui ne laisse pas trop le temps de flâner sur internet. J'ai perdu le rythme des articles sur ce blog.

En juillet, à l'occasion des soldes je m'étais offert des bacs riviera. Ce qui m'avait séduit, c'était les deux parties de deux couleurs différentes que l'on pouvait assembler : la box rose par exemple et le dessus blanc. J'y ai mis des asters couleur églantine. Elles sont vivaces et faciles à entretenir.

P1100782

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 21:46

Maisonnée : hier retrouvailles avec un ami d'enfance. C'était le fils des voisins. Ses parents il y a 25 ans avait quitté la commune pour acheter une ferme plus grande à 60 kilomètres. Nous nous sommes rendus chez ses parents, lieu de vie de toute la famille. Sa mère du lundi au samedi prépare à manger pour ses trois enfants : le casse-croute du matin et le repas de midi. Ils se retrouvent ainsi les parents et leurs trois enfants aujourd'hui adultes. Le soir chacun des enfants associés dans l'entreprise familiale rentre chez soi retrouver époux/épouse et enfants.

 

Meilleure productivité : aussitot arrivés, nous nous sommes dirigés vers les batiments qui abritent les vaches et les petits veaux. Le plus jeune de mes fils a pu voir de visu pour la première fois la traite des vaches. Comme il fait chaud, les vaches laitières restent dedans pendant la journée, le batiment est même équipé de ventilateurs. Après la traite vers 19h, les vaches sont emmenées dans les prés pour passer la nuit au frais et c'est donc la nuit qu'elles broutent. Cela leur permet d'avoir une meilleure productivité de lait en quantité et qualité. En effet, si les vaches sont laissées dehors par ces chaleurs, elles se couchent les unes à côté des autres à l'ombre, se salissent et n'ont pas le courage de se lever pour aller boire. C'est seulement lorsqu'on les appelle pour la traite, qu'une fois debout elles se mettent à brouter alors que c'est l'heure de la traite.

 

P P1100331Les enfants ont posé avec le chien de berger qui sait ramener un troupeau.

 

Morts de rire : mon ami d'enfance au volant d'un C15 qui tirait une remorque, m'a invité à l'accompagner chez sa soeur. Ses parents, mon homme et les enfants eux sont montés dans la remorque et c'est ainsi que nous avons voyagé sur 800 mètres, dit bonjour puis rebelotte, tout le monde a réintégré sa place dans le véhicule ou la remorque (attention, il fallait passer par une porte étroite pour monter dans la remorque). C'était épique.

 

P1100339

Ca y est, de retour chez moi, je peux ajouter quelques photos.

 

A l'arrivée pour rire, le patriarche a ouvert la remorque par le pont arrière pour laisser sortir les occupants comme sur un tapis rouge. Nous avons bien ri. De bons souvenirs pour les enfants.

 

Dans trois jours, je pourrais illustrer les articles avec quelques photos.

 

Après avoir laissé les parents, le frère et la soeur à la ferme, nous avons rejoint l'épouse de mon ami et ses enfants chez lui. Un bon repas nous a été servi. Du jambon de pays comme j'en mange rarement. Extra, ni trop salé, ni trop sec. Une pintade aux olives et sa purée au four. Une tarte aux mures, juste les fruits posés sur la pâte : un régal.

 

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Pour nourrir ces quatre familles, ils tuent ensemble 4 à 5 cochons par an (les garçons ont vu comment on les nourrissait le soir), une vache et un veau par famille. Bref, ils s'alimentent comme le faisaient mes parents lorsque j'étais enfant. Les courses se limitent au sucre et à la farine, le beurre, le fromage, le pain et les fruits qu'ils ne produisent pas.

 

Une vie à des années lumière de mon quotidien à la ville.

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 07:10

Local : Capdenac le haut, un joli village perché au dessus de Capdenac le port et Capdenac-Gare. Je rajouterais les photos dans la semaine prochaine pour mieux comprendre.

 

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Nous y avons déambulé et pris notre repas de midi dans le seul restaurant. Je me suis fait plaisir avec un menu : foie gras, filets de rougets avec sa ratatouille, Rocamadour et oeufs à la neige.

 

P1100304Les enfants se sont contentés d'une omelette salade, omelette aux cèpes pour l'aîné. Ils commencent à savoir ce qui est bon lorsque nous les emmenons au restaurant. Le menu enfant n'a guère d'attrait pour le plus jeune qui pourrait s'en contenter étant donné son âge.

 

Lot : avant-hier, nous avons bourlingué dans l'Aveyron, hier dans le Lot. C'est aussi le nom de la rivière. Une partie du Lot est naviguable. J'ai pris des infos pour une prochaine année. Arrivés à Saint-Cirq la Popie, nous avons fait demi tour tant il y avait du monde. C'est un magnifique village mais en cette période de l'année, il faut aimer la foule, le bruit et les voitures. Nous avons préféré remettre cela à une période plus calme de l'année. Alors nous avons suivi le Lot, Bouziès, Vers. Et c'est là que les garçons ont trempé leurs pieds dans la rivière et nous tranquillement avons regardé le temps qui passe, avec le bruit de la rivière qui coule. Le calme.

 

Retour sur Figeac ou nous sommes arrivés juste à temps pour rentrer dans la belle librairie. Ici, pas de livres d'initiation à l'informatique. En revanche, j'ai déniché un « 1001 mots » de l'Aveyron, des expressions pour la plupart venant de l'occitan. Un régal. Puis au hasard des rues, je suis tombée par hasard sur un collègue G. et nous avons dîné ensemble sous la halle de Figeac. De toute façon, nous avions la consigne de ne pas rentrer avant 21h30, heure à laquelle ma mère serait couchée ainsi elle a pu préparer son marché sans encombres.

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 19:42

Kangourou et Koala : dificile de ne pas penser a eux. Une amie F. avec sa petite famille est partie en Australie et elle poste de magnifiques photos sur facebook. Nous avons pu ainsi admirer les koalas de Tasmanie et autres kangourous.

 

Kafkaïen : un brin kafkaïen les choix de ces derniers jours.

 

Difficile de concilier tout ce monde sous le même toit. Nous sommes chez mes parents depuis plus d'une semaine et nous y terminerons notre séjour. Les parents sont contents de nous voir mais nous les bousculons par notre présence. Ils ont forcément leurs habitudes : ils mangent à heures fixes et ont leur propre rythme. Nous en vacances sommes plus souples. Cela nous change du quotidien où nous devons faire attention aux horaires sans cesse. Souvent notre vie est saucissonnée en tranches de temps courts, et tout se succède à vive allure. Pendant les vacances, tout ralentit. Je trouve toujours que le temps des vacances est trop lent et l'autre trop rapide. J'aimerais que les deux soient à des vitesses raisonnables et denses juste ce qu'il faut.

 

Mon petit frère et sa famille y étaient aussi au début du séjour, pour la plus grande joie de ses enfants et des miens qui ont beaucoup joué entre cousins. Mon frère aîné le Lyonnais a aussi débarqué peu avant les 70 ans de mon père pour donner un coup de main. Il est donc aussi sous le même toit. Lui aussi a un autre rythme.

 

Ma mère qui aime décider, prévoit les repas comme toute femme dans une maison et c'est donc sur elle que repose le plus de fatigue et donc du stress. Elle délègue certaines parties mais ne lâche pas encore prise, c'est aussi signe qu'elle est vaillante.

 

Comme je suis seulement ici deux semaines l'été, il y a toujours de la famille qui veut nous voir et des ami(e)s. J'ai le choix entre planifier ou me laisser porter par les envies.

 

Planifier, c'est ce que j'avais fait la première semaine. La seconde, nous nous laissons porter à quatre par nos envies. Pour éviter tout malentendu, nous avons prévenu que nous ne serions pas là ce midi ni demain midi. Bref, faut composer.

 

Le plus jeune a pu ainsi continuer son perfectionnement à la piscine du coin. L'aîné a dormi tout son saoul jusqu'à midi. Moi, j'ai enfin réglé mes histoires de connexions internet, enfin une partie. J'en suis à mon huitième interlocuteur chez Orange et je crois que j'ai enfin compris. Je dois recevoir une nouvelle carte Sim , un nouveau numéro de clé 3G et mon père pourra surfer. La clé 3G que j'avais achetée en Bretagne était obsolète mais néanmoins en rayon pour l'écouler et les forfaits n'existaient plus ou étaient à des tarifs exhorbitants. Avec la nouvelle, ca devrait être plus interressant. Grrrrrrrrr. Temps perdu au téléphone, argent perdu, facture à payer, bref tout ce qui agace.

 

Kif-kif : mon père a reçu deux cadeaux, un ordinateur et un tableau représentant l'endroit ou il a vécu durant 60 années. Il a commencé à se familiariser avec le clavier, la souris et sur l'écran, le bureau, le curseur. La souris ne lui convient pas, il a adopté le périphérique de pointage sensible au toucher, plus pratique avec deux doigts. Il sait démarrer et arrêter l'ordinateur.

 

Ce matin, l'initiation informatique a porté sur la création de sa propre boite mail et la création d'un message. Il a essayé de m'envoyer un message et tenez vous bien quand il s'est agi de saisir le corps du message, il a écrit « appelle nous »

 

Autrement dit, il m'écrit par mail pour que je lui téléphone. C'est amusant non ?

 

Quand à nous, après un bon repas en terrasse à quatre, quelques tournants, nous voilà partis pour Estaing après Entraygues. Visite du château qu'a racheté Valéry Giscard d'Estaing et qu'il rénove (suppression du béton, consolidation extérieure et petit à petit rénovation intérieure). A notre grande surprise, depuis la cour haute du château nous avons aperçu une magnifique piscine en face. Après nous être assurés qu'elle était municipale, nous avons nagé dans une eau claire avec le Lot en contre bas et le château et le ciel au dessus de nos têtes. Magique.

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