Mardi soir, il a plu toute la nuit et le vent s'est déchaîné. Mercredi les bourrasques de vent continuent de plus belle. Alors direction Quiberon. 

Les vagues sont impressionnantes. Le vent souffle et nous rend saouls.

Sur la côté sauvage, difficile de tenir debout tant le vent est violent.

Nous avons pu observer une écume blanchâtre. Ce phénomène se produit en raison de conjonction météorologiques (vent, ensoleillement et température de l'eau) et biologiques (présence de planctons) et a lieu souvent en mai. On l'appelle l'écume de mai. Elle s'envolait jusque sur les terres.

Dans l'hôtel particulier loué pour rassembler les objets de plusieurs ventes aux enchères, nous avons déambulé de pièce en pièce. Ici un fauteuil Niki de Saint Phalle. Là des tables basses Yves Klein avec des pigments de couleur sous le plateau.

et Maître Cornette de Saint Cyr assis au milieu de tous ces objets avant qu'ils ne soient dispersés.

       C'était comme si nous traversions des lieux et à chaque fois de nouvelles surprises. Ici, une compression de César. Un tableau impressionnant : ce visage de Philippe Pasqua.                                      

Plus tard, au sous sol une immense salle avec du street art partout.

Dans cet Hôtel Salomon de Rotschild, de nombreuses curiosités était rassemblées dans le jardin d'hiver. Beaucoup d'animaux naturalisés, en particulier cette tigre femelle couchée sur le dos comme un chat qui veut se faire caresser.

Le miroir du jardin d'hiver agrandissait considérablement l'endroit. Nous avions l'impression d'être devant le spectacle d'une multitude d'animaux à l'arrêt.

Des ours blancs, des pumas, une tortue, un raton laveur ... et au milieu une combinaison de cosmonaute.

Le paquet tant attendu de Chine est arrivé hier , il contenait 5 cubes pour le plus jeune.

Aujourd'hui son collège compte 3 "seigneurs cubeurs" (dont il fait partie), 24 "maitres cubeurs", 7 "apprentis" et de nombreux "touristes". C'est le vocabulaire qu'il emploie. Aux maîtres cubeurs et aux apprentis, il explique non seulement les formules mais comment faire pour ne pas se faire voler les cubes. Cela sera-t-il toujours efficace ?

Tous les matins, il emporte son manteau d'hiver qui n'est pas le plus approprié aux températures. Ce manteau est indispensable car il s'agit d'un "5 places", m'a-t-il dit donc très prisé pour le transport de sa collection.

Titi, c'est par ce diminutif que ses plus proches l'appelaient. Elle avait 14 ans. Une jolie cérémonie. Une multitude de bouquets et de couronnes de fleurs blanches. De nombreux témoignages de vie pour l'accompagner elle et sa famille.

Mais quel réconfort apporter à sa maman si ce n'est une présence ?

C'est avec un myosotis, que nous avons dit Adieu à Tifenn en cette journée ensoleillée.