Blé : la semaine passée, nous sommes allés chez des amis. Je devais apporter un bouquet de fleurs. Le fleuriste m'a conseillé pour finaliser le bouquet de longues roses, quelques épis de blés. C'était très réussi. A refaire.

Juillet 2009, Lagardette

Burlat, Bigarreau, Reverchon ... Ah, les cerises ! J'en consomme énormément. En ce moment mon collègue de bureau monte régulièrement dans son cerisier et nous en rapporte trois fois par semaine. Nous nous régalons tous. Bien sur, leur goût n'a rien à voir avec celles que j'achète au marché même si ces dernières ne sont pas si mal. Là, j'y trouve des Napoléon, les blanches peu présentes d'habitude sur les marchés car elles se conservent mal et elles ne sont pas acidulées. Elles me plaisent car ça me rappelle celles que l'on ramassait en fin de saison derrière le garage près du hangar du bois.

Brugnons, pêches jaunes, pêches blanches : un autre de mes péchés mignons. Chaque semaine, mon budget fruit est plus élevé que celui de la viande ou du fromage.

Bolets : dimanche dernier mon cousin en a ramassé dans le bois près de sa ferme. Le temps est à l'orage. Dans ces bois, enfant j'ai ramassé des pieds de mouton. Il suffisait de se baisser pour remplir les paniers. Quel régal que ramasser les champignons. Girolles, cèpes et pieds de mouton, rosés et coulemelles. C'est une activité à la campagne que j'aime beaucoup. On partait marcher dans la bruine, armé d'un bâton, un vêtement de pluie sur le dos et le nez parterre.

Bouton d'or :  une jolie fleur des champs.

Burlesque,  c'est l'adjectif que m'inspire le premier film de Mathieu Almaric : "Tournée". Sacrés visages et corps. Je ne l'ai pas encore vu. C'est un film que je souhaite vraiment voir. Peut-être une pause au milieu de nos soirées cartons ? Je viens de voir que le résalisateur y joue le rôle d'un producteur d'une tournée appelée "New burlesque".

Bulles et papier bulle : celui que l'on va utiliser pour emballer les poteries et divers objets fragiles. Cela me fait toujours drôle de voir l'homme de la maison arriver avec un énorme rouleau de papier bulle. Il s'en sert pour les colis de planches originales ou dessins. Moi, quand j'étais petite, lorsque j'arrivais à en trouver un petit peu, je m'amusais bien sur à faire éclater ces bulles. C'était comme un trésor. Aujourd'hui j'en ai un rouleau entier, je suis riche !

Ca y est : nous avons signé chez le notaire ce jour pour l'acquisition du nouvel appartement.

Tout d'abord les premiers mots prononcés par notre clerc : " Bonjour Madame, bonjour Madame, bonjour  Maître, bonjour Monsieur, bonjour Maître". En effet, alors que nous étions assistés de notre clerc de notaire, les vendeurs l'étaient de leur notaire et comme le vendeur est avocat, cela faisait deux maîtres.

A noter le grand professionnalisme de la clerc qui nous avait déjà envoyé le projet d'acte par mail et qui a parcouru l'essentiel en 45 minutes. Elle savait avoir la pudeur nécessaire car face à nous acheteurs, les vendeurs eux étaient en train de vendre l'appartement, conséquence directe de leur séparation. Elle leur a aussi épargné l'historique : qui a vendu à qui sur les trente dernières années. Puis vint le ballet des signatures. Enfin, elle nous a remis tous les documents.

L'ambiance était assez bizarre. Nous les acquéreurs, très heureux mais témoins néanmoins de l'histoire de ce couple qui n'en est plus un. Un moment, ce fut amusant : lorsque le monsieur ressortit une enveloppe usagée avec à l'intérieur une quantité de clés. Il nous a précisé que l'enveloppe datait de leur acquisition, il y a quatre années.

Une fois sortis de l'office notarial, nous sommes partis eux en scooter, nous en métro pour nous retrouver devant l'immeuble et finaliser quelques détails. Relevé du compteur électrique. L'ex-propriétaire nous a fait faire une visite des lieux jusqu'à la cave (où il a laissé les carrelages de la salle d'eau et de la salle de bain) en passant par le parking (nous nous souvenions tout juste de l'emplacement du parking). Et à chaque fois, nous ouvrions une porte avec une nouvelle clé. Voilà, je viens de me faire mon porte-clés : j'en ai sept et je ne suis pas sure de les avoir toutes.

J'étais âgée de 4 ou 5 ans. C'est mon plus lointain souvenir enfant. Je n'étais pas assez grande pour voir par la fenêtre. Je m'étais perchée sur un petit banc. Et je regardais.

Une immense bête noire avec quelques tâches blanches gisait morte sous le hangar. Ce devait être une bête de race pie noire. Le taureau était mort. 

Ici, printemps 2010 une Salers rumine. Photo prise par mon frère aîné.

Je présume que cela avait fait tout un remue-ménage dans la maison alors moi, cela me préoccupait aussi. Toute la famille était attroupée autour de la pauvre bête : le vétérinaire, mes parents, la grand-mère, un voisin peut-être ou un journalier qui aidait mon père.

On a du creuser un énorme trou. Imaginez la taille du trou, l'animal devait peser une tonne. Le métier d'équarisseur n'existait pas encore. Je suis capable de décrire l'endroit exact ou il a été enterré, dans le petit bois, derrière le hangar, au dessus de la route près d'un arbre donc le tronc était creux et où nous jouions enfants à l'intérieur. C'était finalement ma première confrontation à la mort et cela m'avait bien sur frappé.

  Je me le suis offert la semaine passée.

J'ai enfin pris le temps de l'initialiser.

C'est très facile d'utilisation.

Ce qui me plait,

c'est pouvoir écouter de la musique

mais aussi la radio.

Reste à voir si je dois investir

dans des écouteurs balladeurs intra-auriculaires

ou un casque.

Dans les nouveaux locaux, il manque le mode d'emploi des télécommandes qui nous permettent de régler la température. Il est possible d'augmenter ou de baisser de trois degrés, de mettre en place la ventilation sur plusieurs niveaux. Une option "occupé" permet de mieux gérer la climatisation de l'espace lorsqu'il est plein d'habitants. Le premier jour, j'ai du en fin de matinée et tout l'après-midi mettre le manteau pour travailler. Nous grelottions. Aujourd'hui, j'ai du enlever la veste. La chaleur était parfois insoutenable. En règle général, l'atmosphère est très sèche. Nous allons plusieurs fois nous désaltérer à la fontaine à eau.

Après quelques réglages, ca devrait aller mieux côté température et air ambiant.

Cet après-midi, j'ai mieux regardé les chaises des salles de réunion. Elles sont crème sur le dessus et de couleur unie en dessous. Au premier coup d'oeil, on peut croire que tout est blanc sauf le liseré qui correspond à la tranche du siège. Je les trouve superbes.

Des collègues sont allés explorer l'étage de la direction : une immense table avec le logo de la société incrusté dedans trône dans l'immense salle de réunion. Quant aux syndicats, ils ont de magnifiques bureaux et des salles de réunion rien que pour eux. Ca va faire des jaloux.

 A suivre.